Bienvenu sur notre site Bonjour Merci Québec. Mon nom est Marc Ryan, je suis le fondateur du site. Avocat de formation, j'ai fait carrière dans un premier temps avec le gouvernement du Québec, puis, et surtout, au siège social d'une entreprise majeure en télécommunications alors situé à Montréal. À la retraite, j'ai longtemps publié un site internet InvestisseurAutonome.info (IndependentInvestor.info) ayant comme mission de fournir en ligne gratuitement de l'information permettant aux individus intéressés à gérer leurs propres placements en suivant une approche indicielle. Le site est fermé; seul, le compte Twitter (devenu X) DIYInvestor de l'époque existe toujours, mais est utilisé maintenant pour commenter sur l'actualité linguistique et promouvoir l'usage du français.
Avec le présent site, j'espère attiré francophones et anglophones à un site qui fait la promotion de l'usage du français au Québec. L'origine du nom du site tient à une pratique symbolique, et non substantive, au fédéral de commencer les réunions par un chaleureux Bonjour en français, accompagné par une invitation à parler le français à tout moment, suivi à la fin par des mots de remerciements encore en français et encore chaleureux. Entre les deux, les vrais affaires se font, en anglais. La chanson Bonjour-Merci du groupe Arcadian (qui, malgré son nom, n'était pas acadien, mais franco-suisse) que nous invitons nos lecteurs à écouter, nous rappelle la difficulté pour les francophones de vivre dans un environnent de Bonjour-Merci.
La devise du Québec est Je me souviens. En 1896, Ernest Gagnon écrivait : « [la devise] résume admirablement la raison d’être du Canada de Champlain et de Maisonneuve comme province distincte dans la confédération8 ». Il a été reconnu par la Cour suprême du Canada (Cour suprême du Canada en 1998 dans le Renvoi sur la sécession, paragraphe 59.) qu'un des buts de la Confédération pour les francophones, but accepté par les autres provinces anglophones, de l'époque était d'avoir au Québec une société à majorité francophone, la seule dans l'empire britannique, qui aurait la motivation et le pouvoir politique pour faire la promotion de la langue de la majorité. Et n'en déplaise à nos compatriotes francophones du ROC (Rest of Canada, terme que nous utiliserons à répétition), le nombre de francophones dans les autres provinces à l'époque était insignifiant, exception faite des acadiens qui se remettaient encore du Grand dérangement (que les anglais décrivaient comme un projet aussi grand que noble), et ont été totalement laissés de côté au moment des négociations de la confédération. La promotion du français à l'époque était une affaire québécoise.
Le site préconise la promotion de l'usage du français au Québec. Il est erronée de traiter l'anglais sur un pied égale avec le
français au Québec. Et il est erroné de nier qu'un des buts légitimes de
la confédération est de permettre au QC de poser les gestes nécessaires
pour conserver et cette majorité francophone et le caractère français
du Québec. Nier ces deux faits, c'est vouloir réécrire l'histoire. Pour davantage sur la philosophie du site, voir A propos.
Je crois que le français doit être la langue commune, cad la langue principale d'usage au Québec. Il y a deux obstacles majeurs. Le premier, l'hégémonie mondial de l'anglais. On doit accepter cette réalité, sans perdre la motivation d'utiliser le français le plus possible. Le deuxième, un système institutionnel qui limite la marge de manœuvre du Québec et qui peut miner la motivation d'utiliser le français par une partie importante de la population. Je crois en un système scolaire public unique au Québec, comme le sont les systèmes publics de nos voisins USA, ou des pays dites fondateurs du Canada, la France et le Royaume-Uni (UK). Je m'oppose à notre système scolaire public actuel qui est ségrégué sur une base linguistique. Je crois que le système actuel encourage une minorité importante à s'exclure de la société québécoise. Il est divisif et non-inclusif. Il est à l'origine de beaucoup des conflits linguistiques actuels au Québec. Si il y a une société au monde où la langue de la minorité principale n'a pas besoin d'une protection spéciale, c'est bien le Québec: la langue de cette minorité, l'anglais, est également celle de la majorité au Canada et en Amérique, et de plus est la langue qui devient hégémonique à travers le monde. Le fédéralisme canadien actuel devrait faire preuve de flexibilité, ce qui souvent n'a pas été le cas. Pourquoi rechercher, et comment atteindre, un tel système scolaire unique est un des thèmes qui reviendra souvent sur ce site.
J'ai l'intention de publier régulièrement sur le site des articles sur l'usage passé, présent et futur du français au Québec et ailleurs. Vous pouvez les lire sans distinction, ou par catégories: article de fonds; document du jour; citation du jour; une image vaut mille mots; ou vidéos.
Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas de me les envoyer à Nous joindre.