Cet automne le député de Québec Solidaire Haroun Bouazzi a semblé accusé les membres de l'Assemblée nationale du Québec de racisme contre les musulmans et d'autres groupes. Depuis, lui et son parti refusent de l'admettre.
Je ne veut pas revenir sur toute cette histoire que vous pouvez trouver maintenant sur Wikipedia.
Ici, je veux seulement féliciter la journaliste Josée Legault qui a pris le peine de regarder l’entièreté du discours de M. Bouazzi pour démontrer hors de tout doute qu'il a bel et bien accusé les membres de L'ANQ de racisme.
Voici des extraits du texte de Mme Legault.
Cet automne, il parlait devant la Fondation Club Avenir, un organisme voué à «l’intégration des communautés maghrébines à la société d’accueil». M. Bouazzi débute son discours sans équivoque: «Je vais vous parler de racisme», qu’il définit comme une construction de la société, créant «une catégorie à laquelle on assigne une culture qui, par définition, est dangereuse, qui est inférieure». Le racisme étant fondé «sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, autrefois appelés races» (Larousse), difficile de le contredire. Il enchaîne illico avec le fameux passage: «Nous voyons, malheureusement, et Dieu sait que je vois ça à l’Assemblée nationale tous les jours, la construction de cet Autre. De cet Autre qui est maghrébin, qui est musulman, qui est noir, qui est autochtone, et de sa culture qui, par définition, serait dangereuse ou inférieure.» Si l’on suit sa propre définition, M. Bouazzi, contrairement à ce qu’il jure depuis, a bel et bien accusé les membres de l’Assemblée nationale, dont il fait pourtant partie, de racisme. C’est clair, net et précis.
Ma conclusion: on peut débattre d'autres aspects de cette controverse. Mais svp ne mettez en doute que des accusations de racisme ont été faites.
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Marc Ryan
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