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À propos

Créateur du site

Mon nom est Marc Ryan, je suis le fondateur du site. Avocat de formation, j'ai fait carrière dans un premier temps avec le gouvernement du Québec, puis, et surtout, au siège social d'une entreprise majeure en télécommunications alors situé à Montréal. À la retraite, j'ai longtemps publié un site internet InvestisseurAutonome.info (IndependentInvestor.info) ayant comme mission de fournir en ligne, gratuitement,de l'information permettant aux individus intéressés à gérer leurs propres placements en suivant une approche indicielle. Le site est fermé; seul, le compte Twitter (devenu X) DIYInvestor de l'époque existe toujours, mais est utilisé maintenant pour commenter l'actualité linguistique et promouvoir l'usage du français.

Avec le présent site, j'espère attirer francophones et anglophones à un site qui fait la promotion de l'usage du français au Québec.

                     Biographie                                                    

Origines: originaire de l’Outaouais (Ontario et Québec), d’une mère de souche canadienne-française et d’un père de souche irlandaise;

Études : Diplômé en génie (U McGill); licence en droit (U de Montréal); et maitrise en droit des affaires (U de Montréal);

Parcours professionnel : Gouvernement du Québec (Commission des valeurs mobilières -avocat et conseiller à la commission), puis au siège social d'une entreprise en télécommunications (Bell Canada et BCE Inc.- Chef du service juridique et Secrétaire de la société);

Reconnaissances passées : Scarlet Key Honour Society de l’U McGill (membre); Fondation du Barreau du Québec (Vice-président) ; Société St. Patrick’s de Montréal (conseil d’administration); Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership (membre); Fair Canada (conseil d’administration).

Appartenance politique : je ne suis pas, et je n’ai jamais été, membre d’un parti politique.

Créateur des sites internet Bonjour Merci Québec https://www.bmqc.org/ et InvestisseurAutonome.info .

Philosophie du site

Le Québec a été une colonie et une société française à partir de 1599 pour plus de 150 ans, presque aussi longtemps que l'existence du Canada comme pays. Le QC est devenu partie de l'empire britannique en 1759, par défaite militaire; puis en étant associé avec le Bas-Canada en 1840 par décision coloniale, suite à une autre défaite militaire; puis, en 1867, comme une des 4 provinces fondatrices du Canada, et toujours comme membre de l'empire.

Il n'y a eu de référendum à aucune des ces 3 étapes. Alors, le français comme langue d'usage a été une guerre constante initialement contre, puis de l'intérieur, d'un empire qui laissait habituellement peu de place à des langues autres que l'anglais. Pour un aperçu de la lutte historique du français au Québec, voir le vidéo La protection de la langue française 1945-1980 par Récit univers social.

Ceci dit, il est généralement reconnu qu'un des buts de la Confédération pour les francophones, but accepté par les autres provinces anglophones, était d'avoir au Québec une société à majorité francophone, la seule dans l'empire britannique, qui aurait la motivation et le pouvoir politique pour faire la promotion de la langue de la majorité.

La structure fédérale adoptée à l'époque de la Confédération a permis aux Canadiens de langue française de former la majorité numérique de la population de la province du Québec, et d'exercer ainsi les pouvoirs provinciaux considérables que conférait la Loi constitutionnelle de 1867 de façon à promouvoir leur langue et leur culture. Cour suprême du Canada en 1998 dans le Renvoi sur la sécession, paragraphe 59.

Il est erroné de voir la Confédération comme un projet ayant comme objectif de mettre l'anglais sur un pied égal avec le français au Québec. Et il est erroné de nier qu'un des buts légitimes de la Confédération était de permettre au QC de poser les gestes nécessaires pour conserver et cette majorité francophone et le caractère français du Québec. Nier ces deux faits, c'est vouloir réécrire l'histoire, même si le rapatriement a été une tentative de la faire, au moins partiellement.

Le symbolisme prend beaucoup de place au Canada. Personnellement,je ne m'attache pas au symbolisme des langues, je m'attache à l'usage réel. Je crois que le français doit être la langue commune, c’est-à-dire la langue principale d'usage au Québec. Il y a deux obstacles majeurs. Le premier, l'hégémonie mondial de l'anglais. On doit accepter cette réalité, sans perdre la motivation d'utiliser le français le plus possible. Le deuxième, un système institutionnel qui limite la marge de manœuvre du Québec et qui peut miner la motivation d'utiliser le français par une partie importante de la population.

Je crois en un système scolaire public unique au Québec, comme le sont les systèmes publics de nos voisins USA, ou des pays dites fondateurs du Canada, la France et le Royaume-Uni (UK). Je m'oppose à notre système scolaire public actuel qui est ségrégué sur une base linguistique. Un système unique ne veut pas dire l'absence d'apprentissage de l'anglais, que ce soit dans un but plus instrumentaire pour les francophones (devenir bilingues) et allophones (devenir bilingues ou même trilingues), ou dans un but plus identitaire pour les anglophones qui veulent assurer la vitalité de leur culture. Le gouvernement fédéral pourrait très bien jouer un rôle financier important dans un tel système pour appuyer l'apprentissage de l'anglais comme langue seconde, et abandonner son rôle actuel qui encourage, dans un système solaire anglophone séparé du système scolaire public des francophones et allophones, l'apprentissage de l'anglais comme langue principale et le français seulement comme langue étrangère ou seconde.

Je crois que le système actuel encourage une minorité importante à s'exclure de la société québécoise. Il est divisif et non-inclusif. Il est à l'origine de beaucoup des conflits linguistiques actuels au Québec. Si il y a une société au monde où la langue de la minorité principale n'a pas besoin d'une protection spéciale, c'est bien le Québec: la langue de cette minorité, l'anglais, est également celle de la majorité au Canada et en Amérique, et de plus est la langue qui devient hégémonique à travers le monde. Le fédéralisme canadien actuel devrait faire preuve de flexibilité, ce qui souvent n'a pas été le cas. Pourquoi rechercher, et comment atteindre, un tel système scolaire unique est un des thèmes qui reviendra souvent sur ce site.

Avis aux lecteurs:
Des amis m'ont suggéré de clarifier pour vous les points suivants, ce que je fais volontiers:
1- Ce site fait des commentaires sur l'actualité linguistique et politique, mais pas d'un point de vue de politique partisane. Je ne suis pas maintenant, et je n'ai jamais été membre d'un parti politique. Et on peut favoriser le français tout en étant fédéraliste ou souverainiste.
2- J'ai des parents de souche francophone (ce qu'on appelait jadis canadienne française) et anglophone (irlandaise), et j'ai vécu mes premières années en Ontario. J'ai travaillé longtemps dans un siège social où la langue de travail était l'anglais. Je connais TRÈS bien l'anglais et les anglophones. J'admire les individus qui maîtrisent les deux langues, et je favorise un système public d'éducation francophone unique qui conserve une place importante pour l'enseignement de l'anglais surtout, mais pas seulement, pour les enfants de parents anglophones.
3- J'aime tellement l'anglais que des (vrais) amis m'ont gentiment indiqué le nombre important d'anglicismes et d'erreurs grammaticales qui se sont glissées dans mes premiers textes. Avec l'aide du logiciel Antidote que j'ai l'intention de maîtriser, le taux d'erreurs devrait aller en diminuant.
4- Pour résumer ma pensée, le Québec est un iîot en Amérique caractérisé par sa langue et héritage français. Ce passé, combiné avec l'influence anglaise/américaine, a fait du Québec une société distincte. L'accord du Lac Meech avait choisi la bonne expression. La promotion du français est, selon moi, essentielle pour maintenir cette société distincte; le Québec est la dernière place en Amérique où on devrait traiter sur le même pied le français et l'anglais.

Origine du nom du site

L'origine du nom du site tient à une pratique symbolique, et non substantive, au fédéral de commencer les réunions par un chaleureux ''Bonjour'' en français, accompagné par une invitation à parler le français à tout moment, suivi à la fin par des mots de remerciements encore en français et encore chaleureux. Entre les deux, les vrais affaires se font, en anglais. Il suffit d'un seul anglophone unilingue pour dicter la suite des choses. 

Malgré les récents rapports constatant le déclin du français partout au Canada, la fonction publique canadienne continue d’être dominée par l’anglais...l n’y a pas d’issue. À moins d’un changement radical, les réunions « bilingues » auxquelles j’assisterai continueront d’être une supercherie ne contenant que deux mots de français, « bonjour » et « merci ». Je ne suis qu’au début de ma carrière, mais je suis déjà éreintée par ce combat constant. Combien de plaintes devrai-je déposer auprès du Commissariat aux langues officielles ? Anna Pellerin-Petrova , Dérives linguistiques dans la fonction publique canadienne, 8 2 2023 Le Devoir

Je ne blâme personne. Pour beaucoup de gens les symboles sont importants. Mais il ne faut pas mélanger symbolisme et réalité. Le Canada aurait pu choisir d'être et de fonctionner comme un pays bilingue à ses touts débuts. Pour des raisons historiques, il n'a pas fait ce choix. Peu de pays le font d'ailleurs, et la plupart qui le font (par exemple, la Belgique et la Suisse) le mettent en vigueur sur une base territoriale (une langue dominante par région). Depuis, l'immigration et les systèmes scolaires anglophones ont fait leur travail, et il est utopique de prétendre pouvoir faire un tel choix aujourd'hui au Canada.

La chanson Bonjour-Merci du groupe Arcadian (qui, malgré son nom, n'était pas acadien, mais franco-suisse) que nous invitons nos lecteurs à écouter, nous rappelle la difficulté pour les francophones de vivre dans un environnent de ''Bonjour-Merci''.

Tu dis "bonjour" tu dis "merci"
T'es toujours à l'heure au bureau
Le bien aimable, bien poli
On te prend jamais en défaut...
Un jour tu diras "stop"
T'inverseras les règles
Tu claqueras cette porte
Pour en ouvrir une nouvelle.

Documents, images, vidéos et liens

À la fin de chaque texte j'ai l'intention d'inclure une section intitulés ''Documents, images, vidéos et liens'' pour rassembler dans un endroit les liens aux principaux documents, vidéos et sites internets cités dans le texte.

Pour le présent texte, les voici:

A propos bmi.000011

La protection de la langue française 1945-1980 par Récit univers universel. Lnw.000004

Loi constitutionnelle de 1867 Lnw.000005

Renvoi sur la sécession  lnw.000006

Anna Pellerin-Petrova , Dérives linguistiques dans la fonction publique canadienne, 8 2 2023 Le Devoir lnw-000007

Bonjour-Merci du groupe Arcadian vid.000008

InvestisseurAutonome.info lnw.000001

IndependentInvestor.info lnw.000002

DIYInvestor  lnw.000003

Arcadian liw.000009